L’anxiété
Les enfants sont fréquemment anxieux. Il peut s’agir d’un moment transitoire, lié par exemple aux apprentissages scolaires. Une manifestation d’anxiété en soi n’est pas forcément pathologique. Les adultes qui entourent l’enfant doivent s’interroger sur l’importance des signes et leur durée, pour évaluer s’il faut lui apporter une aide.
La fatigue, les maux de toutes sortes
Lorsqu’un enfant manque d’énergie ou s’endort en classe, il ou elle peut se dire « fatigué », sans plus d’explications. Cet état peut être passager, lié à un changement dans ses horaires de coucher ou un excès de sport. Mais une attention particulière doit être portée à un enfant qui se plaint de façon régulière et répétitive de fatigue ou bien de maux divers.
En effet, se plaindre souvent de crampes et de courbatures, ou encore de migraines, de brûlures d’estomac, de problèmes de transit intestinal, cela peut être l’expression d’une fatigue plus générale. Ces maux peuvent s’accompagner d’irritabilité, d’une perte de motivation et de désir (apathie) ou à l’opposé, de surexcitation avec un repli sur soi.
De telles plaintes doivent conduire à se questionner sur un éventuel mal-être. Il est utile d’observer si, par ailleurs, les résultats scolaires de l’enfant sont en baisse. On regardera aussi s’il ou elle présente des manifestations physiques comme un amaigrissement, une pâleur ou des tics, ou encore des troubles du sommeil comme une difficulté à s’endormir, des réveils nocturnes, des insomnies ou des cauchemars.
Les absences à l’école
A l’école primaire, les absences fréquentes d’un enfant sont préoccupantes, d’autant plus si elles sont mal ou non justifiées. Cette conduite fait partie des problèmes “silencieux ” qui causent peu de dérangement aux professionnels de l’éducation. Ceux-ci doivent cependant les alerter autant que des problèmes plus “bruyants”. La situation motive une analyse plus approfondie du contexte et des éventuels signes associés à l’absentéisme.
Les difficultés dans les apprentissages scolaires
L’école permet à tous les enfants d’accéder à un socle commun de connaissances : lire, écrire, compter. Ces acquisitions peuvent mettre un enfant en difficulté pour des raisons bien différentes. En effet, l’enfant en situation d’apprentissage doit à la fois
mobiliser ses capacités de raisonnement et sa curiosité, accepter de ne pas savoir, de se tromper et de recommencer.
Si les difficultés persistent, l’enfant doit pouvoir bénéficier d’une évaluation de sa situation. Elles peuvent être révélatrices d’un mal-être, s’expliquer par d’éventuels troubles “dys”, comme la dyslexie ou la dysorthographie, ou encore un trouble déficitaire de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDAH), caractérisé par des difficultés à se concentrer. A l’école, des aménagements spécifiques pourront aider l’enfant.