Des actes agressifs, aussi, peuvent être le signe d’un mal-être nécessitant de l’aide, comme :
- vols
- agressions physiques
- harcèlement infligé à autrui
- autres conduites délinquantes.
Avec un ou une psychologue, psychiatre ou psychothérapeute, on peut aborder des questions très personnelles. Il peut toutefois arriver que le ou la « psy » que nous voyons ne nous convienne pas. Dans ce cas, il ne faut pas hésiter à en rencontrer un autre.
Ce que je peux faire si je suis parent
Etre présent pour mon ado
Si je suis parent, je peux avoir des relations faciles avec mon ado ou bien au contraire, cela peut être mouvementé ! Dans les deux cas, il est important de lui montrer que je le soutiens y compris dans les moments difficiles et que je l’aime, quoi qu’il arrive.
Le parent parfait n’existe pas. Je peux juste essayer d’être attentif à mon ado, de l’encourager, de le valoriser, de l’aider à trouver des solutions face aux problèmes qu’il rencontre. Pour favoriser la discussion, je peux m’inspirer des conseils proposés aux parents par l’Unicef, l’organisation des Nations-Unies chargée de l’enfance.
En voici quelques-uns :
- Je lui demande comment s’est passée sa journée, en profitant d’une occasion propice comme la préparation du dîner.
- Je mets en avant les points positifs et je le félicite en cas de réussite, petite ou grande.
- Je lui rappelle que je suis là en cas de besoin.
Ainsi mon ado pourra savoir que je suis disposé à l’écouter. Il n’est pas question, pour autant, qu’il se retrouve sans limites claires. En établissant avec lui des règles précises pour le quotidien, par exemple respecter une certaine heure pour rentrer à la maison le soir, quand inviter des amis, quelle participation aux tâches ménagères, on donne un cadre qui rassure et on limite les occasions où il pourrait se mettre en danger.
Présent… mais pas trop
Je peux aider mon ado à acquérir de plus en plus d’autonomie en étant présent, sans pour autant faire à sa place. Je peux l’aider à accomplir des tâches nouvelles par lui-même ou par elle-même. Ainsi, il ou elle vérifie que c’est à sa portée et prend confiance dans ses propres capacités. Par exemple, je peux lui proposer de repérer ensemble le trajet le plus sûr pour se rendre en vélo au collège, plutôt que de l’y déposer en voiture tous les matins.
A notre époque, les parents sont souvent très attentifs à leurs ados et prêts à voler à leur secours dès qu’un problème se présente. Certains psychologues pensent que les ados protégés par un “parent hélicoptère” (une expression imagée pour représenter ce phénomène) pourraient être moins préparés à affronter les difficultés de la vie. Aussi, je peux encourager mon ado à mener ses propres expériences, pour qu’il apprenne de ses erreurs.
Cela implique, de ma part, de le laisser dans certains cas affronter les conséquences négatives de ses choix. Par exemple, avoir un zéro parce qu’il ou elle n’a pas rendu un devoir, au lieu de lui écrire un mot d’excuse. Ou bien rater son bus parce qu’il n’est pas parti assez tôt de la maison, au lieu de surveiller l’heure à sa place. Il s’agit de responsabiliser mon ado petit à petit, lorsque cela ne risque pas de le mettre en danger.
Prévenir le plus possible les conflits
Je peux adopter une attitude ouverte quand mon ado s’exprime, en l’écoutant sans l’interrompre ni le juger. Je peux ensuite donner mon point de vue et terminer par une phrase montrant que je suis prête ou prêt à poursuivre la discussion. Voici deux exemples de phrases qui peuvent aider.