Les résultats d’une étude réalisée auprès d’étudiantes et d’étudiants à l’université durant le confinement du printemps 2020, en France, viennent d’être publiés dans la revue scientifique Journal of the American Medical Association (Jama). Portant sur leur santé mentale, cette enquête montre une augmentation du stress perçu comme sévère et de certains troubles psychiques.
Plus d’un quart des personnes interrogées (27,5 %) déclaraient être concernées par une anxiété sévère. Cela constitue une proportion importante, comparé au chiffre de 9,8 % constaté dans une précédente étude auprès de la population générale, hors contexte de pandémie.
Plusieurs facteurs augmentant la vulnérabilité des étudiants ont pu être identifiés, comme le fait de vivre loin de ses proches ou de subir une perte de revenus.
L’étude lancée par le Centre national de ressources et de résilience (CN2R), publiée le 23 octobre, est basée sur un questionnaire rempli en avril 2020 par 60 054 étudiants.
Voir les résultats en infographie sur CN2r.fr et lire l’étude en anglais sur le site du JAMA.