Camille Montaz a identifié le trouble avec lequel elle vivait depuis quinze ans grâce à Internet. En faisant des recherches à partir de ses symptômes, la jeune femme est arrivée sur un groupe Facebook américain regroupant des personnes concernées par la dermatillomanie. Elle a découvert que sa manière compulsive de se gratter le visage portait un nom, et faisait partie des troubles obsessionnels compulsifs (TOC).
Dans son témoignage pour 20 Minutes, Camille Montaz raconte à la journaliste Lise Abou Mansour comment cela lui a enfin permis de traiter un trouble qui l’empêchait, par périodes, de sortir de chez elle. Elle a pu faire le lien entre ces crises de grattage et des émotions comme l’ennui, la frustration, la peur ou la culpabilité. Les crises ont cessé quand elle a pris en compte ses émotions et appris à reconnaître les signes d’alerte.
Avertissement : des photos prises par Camille Montaz de son visage abîmé après une crise apparaissent dans cette vidéo. Certaines peuvent être difficiles à regarder.
Voir la vidéo sur le site de 20 Minutes