Tandis que les universités privilégient les cours à distance en raison de l’épidémie de Covid-19, les alertes concernant la santé mentale des étudiants se multiplient. Le président de l’université Lyon 3, Eric Carpano, a appelé le 11 janvier sur Franceinfo à “une prise de conscience nationale quant à l’urgence” de la détresse psychologique dans cette population. Il s’exprimait après la tentative de suicide d’un étudiant de la faculté de droit.
“La priorité absolue, affirme-il, c’est de mettre en place des cellules d’accompagnement psychologique. Les universités françaises sont trop largement sous-dotées en la matière. On est très en-deçà de la moyenne internationale quant à l’accompagnement psychologique par nombre d’étudiants au sein de l’université”.
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La France dispose de trop peu de psychologues en soutien aux étudiants fréquentant l’université. Ce constat était dressé le 17 novembre 2020 par l’association Nightline France, fondée par des étudiants pour les étudiants, dans le but d’améliorer leur santé mentale. Dans sa note réunissant les données les plus à jour, Nightline observe que la France se situe très loin derrière les Etats-Unis, l’Irlande, le Canada, l’Ecosse, l’Australie et l’Autriche, pour le temps de psychologue disponible, rapporté au nombre d’étudiants.
Consulter les chiffres sur Nightline.fr.
Le Premier ministre a annoncé, le 4 décembre 2020, un plan comprenant la création de 80 postes de psychologue et de 60 postes d’assistante sociale dans les services de santé universitaires au cours des six prochains mois.
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