Depuis le 9 juin, le protocole sanitaire a rompu avec le principe du télétravail à 100%, auparavant en vigueur pour les employées et les employés dont les tâches peuvent s’effectuer à distance. Elles et ils se rendent maintenant à leur bureau certains jours, le nombre étant fixé par leur employeur. Dans ce contexte mobilisant à nouveau la capacité d’adaptation des personnes, la question de la santé mentale au travail se pose avec davantage d’acuité.
En effet, 32 % des travailleurs interrogés par l’institut de sondage Ipsos déclarent que leurs conditions de travail se sont dégradées depuis le début de l’épidémie de Covid-19, il y a un an. C’est le principal résultat de l’étude publiée le 28 mai par la Direction de l’animation de la recherche, des études et des statistiques (Dares), au ministère du Travail. Or l’intensification du travail constatée par ces travailleuses et travailleurs – plutôt des femmes, plus souvent des cadres et professions intermédiaires – est un facteur de risque d’épuisement professionnel.
Consulter l’infographie des résultats de l’étude et son analyse par les chercheurs de la Dares.
Un autre sondage a porté exclusivement sur la santé mentale des travailleuses et des travailleurs. Réalisé par Opinion Way et publié le 28 mai par le cabinet de conseil Empreinte humaine, il montre que le nombre de personnes en épuisement professionnel, ou burn-out, a doublé en un an.
Lire l’article que le quotidien Sud-Ouest consacre à cette enquête.
Actuellement, les employées et employés opèrent un retour progressif au bureau, conformément au protocole sanitaire. L’Etat employeur, par exemple, a adopté pour la fonction publique le principe de 3 jours de télétravail seulement par semaine.
Se renseigner sur les règles du télétravail en lisant l’article de L’Express