La santé mentale des étudiants en médecine s’est encore dégradée, selon une nouvelle enquête nationale publiée le 27 octobre par les trois syndicats et associations qui les représentent. Ainsi, 75% des étudiants en médecine et des internes souffrent actuellement d’anxiété, contre 62,2 % en 2017. Les symptômes dépressifs ont eux aussi augmenté.
Le signal d’alarme a pourtant été tiré à de nombreuses reprises, notamment au mois de mai en lien avec les cinq suicides survenus dans cette communauté depuis début 2021.
- Pour connaître, en bref, les enseignements et les enjeux de cette enquête, lire l’article sur le Figaro.
Dans leur dossier de presse intitulé “Dépression, burn-out, humiliation et harcèlement : La santé mentale des futurs médecins en danger !”, leurs organisations représentatives font de nombreuses propositions pour lutter contre “les violences et souffrances des étudiants”, qualifiées de “systémiques”.
La première consiste à “changer de point de vue et en finir avec la dichotomie étudiants fragiles versus étudiants forts pour adopter une vision systémique des risques psychosociaux”. D’autres portent sur l’existence de cellules d’écoute dans chaque université ou la garantie de la confidentialité à l’étudiante ou l’étudiant lorsqu’il demande de l’aide.
- Pour connaître les résultats de l’enquête et le détail des propositions, télécharger le dossier de presse élaboré par les syndicats et associations.
Lors du colloque organisé à l’Assemblée nationale le 27 octobre sur la santé mentale des futurs médecins, plusieurs interlocuteurs se sont exprimés sur la situation : le directeur de l’ARS Nouvelle-Aquitaine, Benoît Elboode, la ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, Frédérique Vidal, puis le ministre de la Santé, Olivier Véran.
- Pour connaître les pistes explorées au niveau régional et les engagements pris au niveau national, lire le reportage de What’s up doc à ce colloque.